L'Océanic de Rimouski était sur la glace dimanche, en fin de journée, lorsque son adversaire en quart de finale a été connu: les Olympiques de Gatineau qui ont éliminé les champions de la division Ouest de la LHJMQ.
Cette série, qui débutera vendredi et samedi à Rimouski, avant de se transporter à Gatineau, est prise très au sérieux chez les hommes de hockey de l'Océanic. Force est d'admettre qu'elle le sera aussi chez au moins 7 joueurs de Rimouski qui eux, étaient de l'alignement de la dernière confrontation en séries 2013 entre les deux équipes. Était-ce donc l'adversaire souhaité ?
Ne comptez pas sur le directeur général et entraîneur-chef, Serge Beausoleil, pour des analyses des 'peut-être' quant aux adversaires dans les séries. Il est vrai que si Gatineau avait terminé plus haut, l'Océanic peut ne pas les avoir eu dans les pattes en 2e ronde.
Mais les événements veulent que les Olympiques soient sur le chemin de l'Océanic. « On ne commencera pas à y aller à ce genre d'équations qui sont très dangereuses. Le destin nous a mis Gatineau. Il faut battre les équipes qui sont devant nous et c'est à nous de travailler à jouer notre meilleur hockey possible. Cela nous laisse très peu de marge de manœuvre. Il y en aura très peu sur la glace de toutes façons » indique Beausoleil.
« C'est (Gatineau) une équipe qui est très hermétique dans son jeu, qui ferme le jeu énormément. Il faudra donc être appliqué sur ce qu'on a à faire et ne commençons pas à faire des réflexions genre 'si on avait eu'. On a l'adversaire qu'on a. On va jouer avec la cédule qu'on a et on va jouer le meilleur hockey possible. »
Pour Beausoleil, « choisir un adversaire, c'est en craindre un autre. Il faut respecter tous les adversaires qu'on a devant nous et laisser le destin décider de la voie qu'on va emprunter. C'est à nous d'y faire face ensuite. »
SAVOIR VIVRE AVEC LE 2-3-2Parlant de la formule 2-3-2 qui sera en force, considérant la non disponibilité du Colisée Financière Sun Life les 17-18-19 avril, l'Océanic doit sacrifier son avantage de la glace pour le match # 5, avantage pour lequel il s'est battu toute la saison.
Si l'an dernier, cette situation avait hautement irrité le directeur général Serge Beausoleil, il n'a pas plongé dans ce dossier cette fois, quoiqu'on a le droit de penser que son argumentaire n'a pas changé. « On va axer nos efforts sur ce qu'on contrôle. Cela fait partie intégrante de notre bail avec la Ville de Rimouski et le Colisée Sun Life. Il faut vivre avec. »
Il n'en demeure pas moins qu'il n'y a qu'un pas à faire pour conclure que la pression est plus importante sur l'Océanic, pour les deux premières parties locales de la série. Vaut mieux entrer à Gatineau 2-0 dans la série que 1-1 ou 0-2 et d'y jouer les trois prochains matchs, si nécessaire, et ainsi ne pas revenir au Colisée. « Certainement. Mais prenons un match à la fois et jouons le meilleur hockey possible » de conclure le coach de l'équipe de toute une région.