La police de Gatineau a annoncé jeudi qu’aucune accusation ne serait déposée dans l’affaire d’actes indécents qui se seraient déroulés le 21 février dans un restaurant Boston Pizza, à Gatineau. Elle impliquait apparemment des joueurs de l’équipe junior des Olympiques de Gatineau et une femme intoxiquée.La police n’a pas voulu confirmer les faits qui avaient été rapportés dans les médias, à savoir que plusieurs joueurs des Olympiques avaient eu des relations sexuelles avec une cliente dans les toilettes de l’établissement.
Le Service de police de la Ville de Gatineau avait ouvert une enquête pour des actions indécentes, mais a très peu communiqué sur le sujet.
Selon ce qui avait été rapporté à l’époque, une femme fortement intoxiquée avait apparemment agi de façon suggestive avec plusieurs clients dans un restaurant Boston Pizza. Elle se serait frottée sur eux, aurait échangé des baisers et elle aurait aussi montré des parties intimes de son corps.
Le journal «Le Droit» avait raconté peu après les événements que la femme se serait rapprochée d’un des joueurs de l’équipe des Olympiques avant de l’inviter à se rendre à l'étage supérieur. Rendu dans les toilettes, le joueur en question aurait fait signe à des coéquipiers de venir le rejoindre. Cinq joueurs auraient répondu à l’appel.
Un employé aurait été obligé de forcer la porte pour faire cesser ce qui se déroulait à l’intérieur. La femme n’aurait pas voulu collaborer avec les employés ni porter plainte à la police.
La LHJMQ avait réagi en assurant qu’elle procéderait à une enquête interne.
Plainte pour agression sexuelle à QuébecQuatre joueurs des Olympiques auraient fait l’objet d’une autre enquête pour agression sexuelle qui aurait eu lieu dans un hôtel de Québec, en janvier 2014. Elle aurait également été classée sans suite. La police n’a toutefois jamais confirmé ces informations rapportées par des médias locaux.
Au début du mois d’avril, attristée de ne pas avoir été prise au sérieux par les autorités, la victime présumée d’un viol collectif qui aurait été perpétré par des joueurs de l’équipe junior avait tenu à raconter publiquement son histoire à une journaliste de la radio FM 93. Une histoire d’horreur au cours de laquelle elle aurait été agressée quatre fois. Son propre ami, qui faisait selon elle partie des Olympiques à ce moment-là, aurait été forcé d’avoir une relation sexuelle dans le cadre de son «initiation».
La jeune femme aurait été menacée dans les semaines et les mois qui avaient suivi pour l’inciter à se taire. Elle aurait fini par déposer plainte à un poste de police de Trois-Rivières. Mais le dossier aurait été transféré au Service de police de la Ville de Québec, qui avait classé l’affaire.
Le SPVQ n’a pas voulu communiquer sur cette affaire, ni même confirmer qu’une plainte avait bel et bien été déposée.