Les Olympiques, qui se sont encore écroulés en troisième période, s'ennuient de Benoît Groulx.La dégringolade des Olympiques de Gatineau se poursuit malgré l'arrivée de vétérans aguerris sur le marché des transactions et le retour à la santé de quelques joueurs importants.
Hier, devant une foule bien intime au centre Robert-Guertin en raison de la tempête - mais sûrement aussi en raison des défaites qui s'accumulent -, les Olympiques ont encaissé un sixième revers consécutif. Encore une fois, ils se sont effondrés en troisième période alors que le pointage était égal avec moins de huit minutes à jouer. Au cours du dernier mois, la troisième période leur a souvent été fatale alors qu'ils semblaient en posture d'aller chercher au moins un point.
Hier, les Cataractes de Shawinigan ont quitté l'Outaouais avec un gain de 4-3 sous les huées de la foule déçue par les échecs répétés de leurs préférés. Après 11 défaites à leurs 12 derniers matches, il est grandement temps que le chef, Benoît Groulx, revienne à la barre de son équipe. Retenu avec Équipe Canada junior, ce dernier doit rejoindre les Olympiques pour le début de leur voyage dans les Maritimes mercredi au Cap-Breton.
C'était tranquille dans le vestiaire des Gatinois après la défaite. Certains avaient aussi la tête à demain, date limite pour faire des transactions dans la LHJMQ. L'équipe n'avait rien à annoncer hier soir même si Jonathan Bourcier a été laissé de côté malgré une parfaite santé. Marc-Olivier Crevier-Morin a également dû regarder le match à partir des gradins, mais en raison d'une blessure mineure.
Jake Coughler, qui a participé au but d'Alex Dostie pour faire 2-2 en troisième période, admettait que l'ambiance commençait à être lourde au sein de l'équipe.
«Ça devient très frustrant de perdre des matches en troisième période. On reconnaît que cette période est problématique. On travaille et on se concentre là-dessus. Il va falloir s'en sortir en équipe. Nous avions commencé à travailler des façons d'améliorer notre esprit d'équipe avant notre mauvaise séquence. Celle-ci est mise à l'épreuve maintenant, mais il faut rester positif et s'accrocher. Nous avons le potentiel d'amorcer une séquence opposée à celle que nous traversons.»
Malgré une prestation honnête des locaux, les revirements sont venus les hanter à plus d'une reprise hier. Éric Landry ne savait plus où mettre de la tête.
«Ce n'est pas drôle. Les revirements ou les fois où nous donnons tout simplement la rondelle à l'autre équipe, ce sont des trucs qui démolissent le momentum que nous sommes en train de bâtir», a dit l'adjoint de Benoît Groulx.
C'est un revirement en avantage numérique qui a mené au premier but des Cataractes. Alex Pawelczyk a soutiré la rondelle à Alexandre Carrier à la ligne bleue pour s'échapper contre Nicolas Lachance qu'il a déjoué.
Après le match, Landry a avoué que son club cherchait de l'aide en défensive depuis un bon moment et que ça ne devrait pas changer d'ici la fin de la période des transactions. Landry a aussi admis qu'il avait hâte au retour de Groulx cette semaine.
«Nous avons beau serrer la vis, les joueurs savent que nous sommes des assistants...»
Yakov Trenin a rapidement créé l'égalité 1-1 en déjouant beaucoup de monde sur la patinoire, incluant le gardien Marvin Cüpper, mais les visiteurs ont repris leur avance sur un tir anodin de Bruno-Carl Denis qui a rebondi sur l'épaule d'Alexandre Coulombe avant la fin de la deuxième période.
Alex Dostie a fait 2-2 en troisième, mais Anthony Beauvillier et Alexis D'Aoust ont scié les jambes des Olympiques en marquant deux buts consécutifs. Valentine Zykov a fait 4-3 avec 18 secondes à faire au match, mais la tentative de remontée s'est arrêtée là.
Les Gatinois ont dominé les Shawiniganais 31-27 au chapitre des tirs. Leur dernier tir, bloqué par Mickaël Beauregard devant une cage déserte, pourrait s'avérer une mauvaise nouvelle pour le défenseur de 20 ans. On craint une fracture de la main...