L’attaquant Jérôme Verrier brillera à nouveau par son absence durant les deux prochains matchs des Remparts de Québec: demain face aux Wildcats de Moncton et le lendemain contre les Islanders de Charlottetown lors d’un combo disputé au Colisée Pepsi.
Limité à onze parties depuis son transfert des Voltigeurs de Drummondville aux Remparts de Québec le 5 décembre dernier et à vingt depuis le début de la saison régulière, le patineur de 20 ans est handicapé par une blessure à l’épaule.
ProfondeurVerrier avait reçu une luxation à cette articulation à la mi-octobre lors d’un duel face aux Cataractes de Shawinigan. Une blessure au coccyx a également expédié le fougueux attaquant sur la touche avant et après son arrivée dans la Vieille Capitale.
«La situation n’est pas favorable, mais je ne me décourage pas. Ce genre de choses survient durant une carrière de hockeyeur. C’est un test que la vie m’envoie. Je reviendrai au jeu quand je serai guéri à 100 %.D’ici là, je vais me soumettre à une rééducation et des traitements question de renforcer mon épaule. Il est hors de question d’effectuer un retour au jeu pour ensuite éviter les contacts le long des rampes. Je ne serais pas efficace dans ce style de jeu», affirme celui qui n’avait jamais raté de parties en raison de blessures.
Comme ses coéquipiers, Verrier sait que la campagne des Remparts culminera au début de la ronde éliminatoire. «Même si je rate encore une couple de parties, les gars vont être capables de se débrouiller. Nous avons beaucoup de profondeur à l’attaque.»
Duclair : pas d’inquiétudeEt cette profondeur s’allongera jusqu’aux abysses de la démesure quand Anthony Duclair retrouvera son erre d’aller.
À son retour du camp des Rangers à l’automne 2013, Duclair avait brisé la glace en enfilant deux buts dès son premier match avec dans la «Q». Cet hiver, le numéro 10 n’a pas enfilé l’aiguille à ses trois premières parties. Duclair a souri quand on lui a soumis le mot léthargie pour qualifier son œuvre. «Je ne suis pas stressé par mes statistiques personnelles. Je dois me réadapter à la vitesse du jeu et recréer une chimie avec mes coéquipiers. L’important, c’est de gagner des matchs et grimper au classement», a mentionné celui qui se réadapte également à la vie de pensionnaire.
L’entraînement de mercredi à Saint-Tite annuléPour différentes raisons, qu’elles soient logistiques, scolaires ou financières, les Remparts ont annulé la séance d’entraînement qu’ils devaient tenir à Saint-Tite de Champlain mercredi.
«Certains services ne sont pas accessibles durant la semaine [douches à l’école par exemple] là-bas. Puis les gars auront recommencé l’école [cégep] et nous ne voulions pas leur faire rater une journée d’étude. On s’exercera plutôt sur une patinoire extérieure de la région de Québec», a expliqué l’entraîneur Philippe Boucher.
Les nostalgiques du bon vieux temps où on se faisait geler les orteils et les oreilles sur le rond du quartier avec un plaisir renouvelé quotidiennement (Boucher est membre de ce groupe) oublient parfois que les équipements modernes ne sont plus conçus pour la froidure de janvier.
Le bon vieux tempsHier matin, le préposé à l’équipement des Remparts, Stéphane Savard, se réjouissait à la lecture des prévisions météorologiques. Le samedi24 janvier lorsque les Diables rouges rendront visite aux Cataractes de Shawinigan à St-Tite (le début du match est prévu à 16 h), le mercure oscillera entre un maximum de -10 et un minimum de -16 degrés Celsius. Le pourcentage de chute de neige s’établit à 60 %.
Même si des réchauds seront installés pour les joueurs et le café, les patins moulés ne sont plus conçus pour enfiler une paire de bas de laine! Puis les «combines» utilisées dans les amphithéâtres ne sont pas thermiques! Certains joueurs s’activent même nus comme des vers sous leur équipement protecteur!
«Je travaille sur le dossier depuis une quinzaine de jours. Cet après-midi [hier], je vais justement vérifier les semelles chauffantes offertes sur le marché [celles employées par les skieurs alpins], question de vérifier si elles peuvent être insérées dans les patins», a expliqué Savard.