Le nouvel Olympique Tommy Veilleux n'a pas perdu de temps à afficher ses couleurs. Entre autres en jetant les gants face à Frédéric Aubé.À sa première sortie dans l'uniforme des Olympiques, Tommy Veilleux n'a pas perdu de temps à afficher ses couleurs.Dès sa première présence, il assenait une solide mise en échec. À la deuxième, il en servait une autre jugée un assaut par les officiels, et il a dû répondre de son geste à l'endroit de Georgs Golovkovs en jetant les gants face à Frédéric Aubé, un combat où il a eu largement le dessus. À son retour après sa majeure, il a écopé d'une mineure en entrant en collision avec le gardien, puis il a terminé sa première période en obtenant une passe sur le but de Louick Marcotte.
Assez bonne entrée en matière merci pour le fougueux attaquant obtenu des Tigres de Victoriaville en même temps que Yan-Pavel Laplante, en retour de Pascal Laberge et d'un choix de première ronde en 2016.
Crédité de quatre mises en échec, il ne lui manquait qu'un but pour réussir un tour du chapeau «à la Gordie Howe», et il est passé bien près en troisième période, sauf qu'il a vu la rondelle bondir par-dessus son bâton alors qu'il tentait de saisir un retour de lancer à l'embouchure du filet.
«J'essayais de ne pas trop penser à ça (le Gordie Howe), si je l'avais réussi, j'aurais été content, mais ce n'est pas plus grave que ça. C'est dommage que la rondelle ait passé par-dessus ma palette (sur ce jeu). On n'a pas joué un si mauvais match que ça, on a juste manqué d'opportunisme. Il faut qu'on essaie de lancer plus au filet, arrêter de faire des jeux parfaits», analysait l'attaquant de 19 ans après ses débuts avec les Olympiques, effectués sur un premier trio complété par Alex Dostie et Louick Marcotte.
Créer de l'émotionLe nouveau numéro71 a en tout cas bien aimé l'accueil que lui ont réservé les partisans gatinois, qui ont toujours bien aimé les joueurs robustes.
«S'ils sont venus me chercher, ce n'est pas pour mes habiletés ou pour amasser des points, c'est pour apporter de la grit, être physique et créer de l'émotion dans un match. Je pense que j'ai bien fait ça (hier), a-t-il indiqué. Quand tu joues dans le camp adverse, tu ne le réalises pas nécessairement, mais c'est vraiment une belle foule et j'ai adoré ça.»
Comme il l'avait dit dans le Droit de la semaine dernière, le choix de sixième ronde des Predators de Nashville est content de s'amener à Gatineau, après quatre ans à Victoriaville. «Ça a été dur de quitter ma famille de pension et mes amis à Victoriaville, mais j'ai maintenant la chance d'être ici et de croire de pouvoir aller jusqu'au bout, je suis vraiment heureux», a-t-il dit.
L'entraîneur adjoint Éric Landry s'est dit bien satisfait de son travail pour ce premier match à Gatineau. «Il voulait montrer qu'il était ici pour faire sa job. Il a montré beaucoup de leadership, il a montré comment ça se passait. Ça n'a pas été payant (hier) mais dans le futur, ça va l'être», estime-t-il.