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 Benoit Groulx : Des mots qui résonnent toujours

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TiCaille
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MessageSujet: Benoit Groulx : Des mots qui résonnent toujours   Benoit Groulx : Des mots qui résonnent toujours EmptyDim 21 Déc 2014 - 17:30

Benoît Groulx obtient à nouveau le privilège d'être à la barre d'Équipe Canada junior. Mais cette fois, il se rendra au bout de son mandat, puisqu'à la première occasion, en 2009, une promotion dans le hockey professionnel l'avait forcé à renoncer au tournoi. Retour sur un parcours marqué par un arrêt important à Québec!

Au moment où il est plongé dans l'aventure du Championnat mondial junior, Benoît Groulx est encore inspiré par une phrase lancée par Robert Chevalier - un des fondateurs de la Ligue midget AAA - pendant l'une de leurs nombreuses conversations à l'époque où il logeait chez lui pendant son stage midget AAA. «Ceux qui sont à un niveau supérieur ne sont pas meilleurs que toi, ils n'ont eu que leur chance», l'entend encore dire l'actuel entraîneur-chef de l'équipe canadienne.

Natif de Hull, Groulx s'est retrouvé avec les Gouverneurs de Sainte-Foy parce qu'il n'y avait pas de midget AAA dans sa région. Au terme d'un camp de sélection, où il avait été le deuxième choix derrière Pierre Turgeon, on le dirige vers sa nouvelle pension.

«Je ne connaissais pas Bob Chevalier, je n'avais aucune idée qui c'était, mais je l'ai vite découvert. J'ai développé une relation très ouverte avec Bob, on parlait de hockey, mais aussi de la vie. Il m'a beaucoup "éduqué" de façon générale sur le hockey. Il avait ses idées et encore aujourd'hui, ses paroles me suivent. Depuis que je suis dans le hockey, je n'ai jamais oublié ce qu'il m'avait dit», confiait-il lors d'un récent passage au Colisée Pepsi avec les Olympiques de Gatineau, qu'il dirige pour une 11e saison.

Dans un monde de hockey

Groulx a grandi dans le monde du hockey. Son père, Gilles, a été un dépisteur avec Sorel, Chicoutimi et Granby. À l'inverse des garçons de son âge, fiston s'intéressait plus aux entraîneurs qu'aux joueurs.

«J'ai connu Rodrigue Lemoyne, le gros ours de Sorel. J'ai toujours voulu être un coach, mes idoles de jeunesse étaient Michel Bergeron, Ron Racette, Orval Tessier, Ghislain Delage. Je suivais aussi le hockey junior de l'Ontario. J'ai même assisté à la 1000e victoire de Brian Kilrae, une légende de l'OHL que j'ai déjà invité dans mon vestiaire pour parler aux joueurs. J'ai refait la même chose avec Charlie Henry [ancien grand manitou des Olympiques] à la dernière Super Série Subway parce que j'estime qu'il est important que les jeunes d'aujourd'hui connaissent ceux qui ont façonné les différentes ligues.»

Les liens entre le paternel et l'ancien patron des Olympiques ne sont pas étrangers à son embauche à la barre de l'équipe. Expatrié en France, un ange gardien veillait sur lui. Henry lui avait toujours dit de l'appeler lorsqu'il aurait besoin d'aide à son retour. Puis, en 2000, le téléphone sonne. «Charlie m'a demandé : "es-tu prêt à coacher?" Je ne le savais pas, mais j'ai dit oui», raconte-t-il au sujet de sa nomination comme adjoint à Shawinigan.

Une saison et demie plus tard, Henry lui fait signe à nouveau pour diriger les Olympiques. Depuis, il revendique trois championnats des séries et autant de participations à la Coupe Memorial, trophée qui manque à sa collection.

Échelon supérieur

Le jour n'est pas loin où l'homme de 46 ans - il en aura 47 le 30 janvier - retournera à un échelon supérieur, lui qui, à l'invitation de Jacques Martin, a dirigé les Americans de Rochester (club-école des Panthers de la Floride dans la Ligue américaine) pendant deux saisons (2008 à 2010), avant de sacrifier la troisième année de son contrat pour rentrer à la maison afin de s'occuper de son fils et retrouver son poste avec les Olympiques.

«Pour moi, le hockey junior était terminé et dans ma tête, je me voyais comme le futur coach des Panthers. Mais le "snoro" [Martin] a quitté pour diriger le Canadien. Je pensais grandir avec lui en Floride et je trouvais intéressant de ne pas passer par la filière du Canadien, ce qui ne m'empêchait pas de revenir un jour vers Montréal. Après le départ de Jacques, la vision des Panthers a changé et je ne m'y sentais plus à ma place. J'ai aussi réalisé que j'avais de la misère à vivre éloigné de mon fils [Benoît-Olivier] à ce moment.»


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