Benoît Groulx est passé par son bureau du centre Robert-Guertin une dernière fois hier matin avant de prendre la route de Toronto où il lancera le camp de sélection d'Équipe Canada junior demain.
L'entraîneur-chef gatinois aurait préféré laisser son équipe dans un meilleur état. L'infirmerie demeure pleine et les Olympiques ont perdu quatre de leurs cinq derniers matches. Le coach sent un essoufflement au sein de l'équipe, mais il a tenu à lancer un message à ses joueurs avant de partir.
«Notre situation est malheureuse. C'est plate, mais on ne peut rien y faire. Il reste quatre matches à jouer avant la pause de Noël. Il faut les jouer. Il faut s'accrocher. C'est le moment de se mettre en mode 'solution', pas en mode 'excuses'. C'est à nos joueurs de trouver les ressources nécessaires pour récolter des points.»
Benoît Groulx avoue que la perte de Yakov Trenine fait très mal. Plus qu'il ne l'avait anticipé. «Ça démontre à quel point il a été bon pour nous. À 17 ans, il a probablement été notre meilleur joueur depuis le début de l'année. Il vient de passer des tests encourageants. Sa fracture guérit très bien. Il devait s'absenter de quatre à six semaines. Il va revenir plus tôt que plus tard. Et je veux que les gars s'accrochent parce qu'au retour du congé de Noël, Noah Zilbert et Marc Beckstead devraient pouvoir jouer. Qui aurait dit qu'ils auraient manqué deux mois d'action au lieu d'une semaine comme c'était prévu?»
Les nouvelles sont également bonnes pour Alexis Pépin, qui a effectué des tests à une épaule lundi. Sa blessure serait mineure. Il pourrait jouer vendredi contre Rimouski. Les Olympiques ont également convaincu Vaclav Karabacek d'étirer son séjour dans la région. Étant donné le manque de ressources, il s'envolera vers la République tchèque pour se joindre au camp de son équipe nationale seulement après le match de ce soir.
Enfin, devant le filet, Brandon Whitney est toujours affecté par une blessure à l'aine. Nicolas Lachance obtiendra un deuxième départ consécutif contre les Voltigeurs ce soir.
S'il ne laisse pas son équipe dans les conditions idéales, Benoît Groulx assure qu'il a pleinement confiance en ses adjoints pendant son absence qui va s'étirer jusqu'au 9 janvier.
«Ça fait déjà 10 jours qu'Éric (Landry) et Martin (Lafleur) s'occupent de l'équipe. Ils l'ont fait l'an dernier. Rien n'a changé. Ils savent exactement ce qu'ils doivent faire.»
Transactions
En ce qui concerne la période des transactions qui va s'ouvrir le 19 décembre, Benoît Groulx a indiqué qu'il avait déjà tendu toutes ses lignes à l'eau.
«Comme chaque année, on veut s'améliorer. J'ai parlé à presque toutes les équipes de la ligue. Je suis au courant des prix à payer. Nous avons établi une liste de joueurs qui nous intéressent, mais il y a peu de joueurs disponibles sur le marché. Les discussions sont sur la table. Comme l'an dernier, je vais laisser le reste du travail à nos hommes de hockey en place.»
Ces hommes de hockey sont Christian Caron, Éric Landry, Martin Lafleur et Alain Sear.