Le défenseur Alex Breton se retrouve maintenant dans un rôle plus effacé avec les Olympiques de Gatineau. Après avoir goûté aux victoires à répétition en début de saison avec les Commandeurs de Lévis, Alex Breton apprend à la dure à ses premiers pas dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) dans l’uniforme des Olympiques de Gatineau.
Promu à temps plein chez les juniors en décembre après avoir amassé les points (37 en 27 matchs) à un rythme effréné à la ligne bleue des Commandeurs, le défenseur de Sainte-Marie, en Beauce, se retrouve maintenant dans un rôle plus effacé avec la formation de l’Outaouais qui se bat pour prolonger sa campagne au-delà du calendrier régulier.
«C’est sûr que c’est bien différent, convient le patineur 17 ans en entrevue, auteur de trois buts et trois passes en 28 parties. À Lévis, tu es le premier alors qu’il faut que tu fasses ta place ici [à Gatineau] puisqu’il y a plusieurs défenseurs devant toi. Il faut travailler encore plus fort pour avoir le temps de jeu que tu voudrais et je dois m’adapter au style de jeu.»
Environnement différentMême si les Commandeurs ont amorcé les séries dans le siège de favoris en raison de leur première position au classement général, Breton n’a jamais songé à poursuivre son stage à ce niveau, quitte à mettre une croix sur la possibilité de soulever la coupe Telus, emblème de la suprématie au hockey midget AAA canadien. «Je voulais aller jouer junior et ça va m’aider encore plus parce que quand t’arrives à 18 ans à ta première saison, je trouvais ça un peu tard. Moi, j’ai 17 ans et c’est ce que je voulais. Connaître une course aux séries dans un court laps de temps va m’aider dans mon développement.»
Il a vite avalé sa pilule quand les Tigres de Victoriaville l’ont renvoyé à Lévis au terme de leur camp, en août. Échangé aux Olympiques le 24 octobre, Breton donnait ses premiers coups de patin dans la LHJMQ, le lendemain, à Shawinigan. «Je ne m’étais pas fait d’attentes de jouer dans la LHJMQ en début d’année, avoue humblement le jeune homme. Je m’étais dit qu’il arriverait ce qui arrivera, que j’allais aller prouver dans le midget que j’étais capable de jouer à un niveau supérieur.»
La méthode GroulxActuellement 17es, les Olympiques sont menacés de rater les séries pour la première fois depuis 1984. L’entraîneur Benoît Groulx a annoncé qu’il pousserait ses joueurs jusqu’à leurs limites afin d’éviter cette exclusion historique.
«Il veut la perfection et va falloir lui donner. Je crois que ça va porter ses fruits.»
Breton et ses coéquipiers ont 12 matchs pour y parvenir.