Draveurs VS CataractesAlors que le veto territorial en vigueur dans la LHJMQ doit être aboli d'ici juin prochain, le maire de Trois-Rivières se fait discret quant à sa volonté de voir une équipe de hockey s'installer dans les murs de l'enceinte.«Je ne marche pas sur des "si". Commençons par le colisée. Présentement, notre priorité, c'est d'annoncer ce projet-là. Pour le reste, ce n'est pas à moi de décider», tranche le premier magistrat lorsqu'on le questionne sur un éventuel retour des défunts Draveurs.
«La Ville ne sera jamais propriétaire d'une équipe junior majeur», précise-t-il.
Pour lui, l'abandon de la restriction territoriale n'est pas une nouvelle en soi, puisqu'actuellement, rien ne laisse présager un retour à court terme d'une formation du circuit Courteau dans la Cité de Laviolette.
«Ce n'est pas une nouvelle, mais les règles du jeu sont maintenant plus claires. Les gens qui voudraient investir dans une équipe connaissent maintenant les règles», exprime-t-il, niant avoir entretenu d'autres discussions à ce sujet avec Réal Breton, ancien actionnaire des Cataractes qui avait démontré un intérêt à ramener une formation lorsque la machine à rumeurs était repartie de plus belle, il y a deux hivers.
Même si, personnellement, il aimerait bien voir du hockey se jouer sur la glace du futur colisée.
«On ne construit pas un aréna de ce type en pensant à court terme. Une fois qu'on l'aura (le colisée), tout sera possible.»
Yves Lévesque croit que des Draveurs 2.0 pourraient être rentables, citant une situation bien différente de celle qui a causé le départ de l'équipe au début des années '90.
«Si les gens d'affaires n'avaient pas les reins assez solides, vous croyez qu'il y aurait deux équipes à Drummondville et à Victoriaville, un marché beaucoup plus petit que le nôtre? Le junior majeur a changé aussi, c'est rendu beaucoup plus marketing. On a pu le voir avec Patrick Roy et les Remparts notamment. Les jeunes apprécient, les joueurs et les spectateurs aussi», rapporte M. Lévesque.