Zachary Fucale ne s'attend pas à une partie de plaisir ce soir contre son ancienne équipe. Les Mooseheads d'Halifax ont récolté sept points sur une possibilité de huit à leurs quatre derniers matchs.Pour la première fois depuis qu'il enfile l'uniforme des Remparts de Québec, Zachary Fucale retrouve les Mooseheads d'Halifax sur son chemin. Il s'agira de l'unique affrontement entre lui et ses ex-coéquipiers d'ici à la fin de la saison régulière. «C'est une première dans mon cas, ce n'est pas une situation qui arrive à tous les jours et ça va être excitant de jouer contre mon ancienne équipe. Ce sera un bon match, surtout parce qu'on veut revenir dans la colonne des victoires», expliquait l'homme masqué, au terme d'une séance d'entraînement où il a joué au comédien en compagnie d'Anthony Duclair et Adam Erne, le temps d'un court tournage publicitaire.
Les Remparts ont perdu leurs deux derniers matchs et ne revendiquent qu'une victoire à leurs sept dernières parties. Depuis son retour du Championnat mondial de hockey junior, Fucale montre une fiche d'une victoire et deux défaites et une moyenne de buts alloués de 2,03. Vendredi soir, il ne s'attend pas à une partie de plaisir face aux Mooseheads, qui ont amassé sept points sur une possibilité de huit à leurs quatre derniers matchs.
«Ce sera un bon test pour nous parce qu'ils jouent bien ces temps-ci. J'ai pratiqué avec [Nikolaj] Ehlers et [Timo] Meier assez souvent par le passé, ce sera un défi de les affronter. Je n'en fais pas une question d'orgueil ou quoi que ce soit, car tout ce qui m'importe, c'est d'aider mon équipe à l'emporter», racontait celui qui rappelait avoir une très bonne relation avec tout le monde de l'autre côté, joueurs, entraîneurs, dirigeants et partisans.
Reste à savoir si Fucale portera enfin son masque peint aux couleurs des Remparts, lui dont le protecteur facial est d'un blanc neutre depuis son arrivée.
«Peut-être que je vais le recevoir à temps, je ne sais pas, on va voir», répondait-il avec le sourire.
Pour ce qui est du match à l'extérieur de samedi contre les Cataractes de Shawinigan, il n'avait pas encore déterminé s'il allait porter une tuque sur son masque, comme à l'entraînement, mercredi. «On va attendre encore un peu, ça va être une autre surprise...», disait sur un ton amusé celui qui assurait avoir trouvé quelque chose de confortable pour porter sous son masque pendant le match disputé dans l'air frais de Saint-Tite.
Murphy plus nerveuxComme Fucale, le défenseur Matt Murphy affrontera aussi son ancien club. Il en sera à une deuxième expérience du genre après l'avoir déjà fait contre Val-d'Or où il a joué une saison et demie avant d'être échangé au Mooseheads.
«Ce sera différent parce que j'ai passé deux ans, là-bas, et que je connais tout le monde. Je serai peut-être plus nerveux qu'à l'habitude. Je savais qu'on les affronterait au Colisée, mais je portais davantage mon attention sur mon adaptation ici, et présentement, sur notre désir de retrouver le chemin de la victoire. Nous avons du talent, lorsque tout prendra ensemble, on sera correct», notait celui qui reconnaît aux Mooseheads leur éthique de travail et l'habileté d'Ehlers et Meier.
Lors du dernier match entre les deux équipes, Murphy avait marqué deux fois en fin de troisième période pour donner la victoire aux Mooseheads. «J'aimerais en faire encore autant», disait le nouveau défenseur des Remparts.
Verrier, un Diable rouge aux pieds froidsEn principe, Jérôme Verrier devrait effectuer un retour au jeu, en fin de semaine, si l'on se fiait à la couleur du chandail qu'il portait à l'entraînement, jeudi matin. Et ce, même si un match à l'extérieur est à l'ordre du jour pour celui qui souffre de la maladie de Raynaud, une forme d'intolérance au froid
Le numéro 77, qui a raté les quatre derniers matchs des Remparts, ne voudra pas rater le rendez-vous de la Classique hivernale de la LHJMQ, demain à Saint-Tite. «Si on décide que je peux jouer, je vais le faire dans toutes les conditions, même si je gèle facilement des mains et des pieds. Au moment où je vous parle, j'ai d'ailleurs encore les pieds gelés», disait Verrier à la porte du gymnase, plusieurs minutes après avoir retiré ses patins.
La maladie de Raynaud est un trouble de la circulation sanguine qui affecte les extrémités du corps, comme les doigts et les orteils. «Même quand je joue au Colisée, j'ai froid aux pieds. Je sors de la patinoire et j'ai les orteils blanches...» Cela dit, Verrier a noté du progrès dans sa condition depuis qu'il est tenu à l'écart du jeu. Il a disputé son dernier match le 9 janvier, contre Sherbrooke. Il a disputé 11 matchs sur 17 depuis son acquisition par les Remparts, récoltant un but et six points. Il n'avait joué que neuf parties avec les Voltigeurs, cette saison, en raison de diverses blessures.
«Je sens que ça progresse. Avec le genre de blessure [séparation] à l'épaule que j'ai subi en début de saison, c'est du renforcement que ça prend à ce moment-ci», notait le vétéran de 20 ans. Jeudi, Verrier patinait parmi les joueurs en surplus, mais les lignes formées pour la séance d'entraînement n'étaient pas immuables en prévision du match de vendredi, contre les Mooseheads. Carl