Répertorié parmi les trois premières rondes en vue du prochain repêchage de la Ligue nationale de hockey, l'attaquant Dennis Yan ne cache pas qu'il aimerait être sélectionné au tout premier tour, un accomplissement qui n'est pas arrivé au sein des Cataractes de Shawinigan depuis fort longtemps.
À sa première saison en Mauricie, Dennis Yan noirci la feuille de pointage plus souvent qu'à son tour. En 32 rencontres, il a amassé 37 points (18b,19a), ce qui le place au cinquième rang des meilleures recrues du circuit Courteau. «Dès le premier jour où j'ai mis les pieds à Shawinigan, j'ai compris que j'étais au bon endroit. J'avais en tête de connaître une bonne saison, car je savais que c'était mon année de repêchage. C'est mon rêve depuis que je suis né de jouer dans la Ligue nationale de hockey. Je joue bien pour attirer l'attention des recruteurs et la garder», a-t-il affirmé.
Le numéro 11 s'est adapté à son nouvel environnement. «Je suis plus confiant sur la glace. Je connais mieux la ligue et je me sens mieux. Ma première langue est le russe et je me suis rendu compte que les autres joueurs ont un anglais qui me ressemble. Je me suis bien adapté et j'ai eu la chance de retourner à Detroit pour le temps des fêtes, où j'ai vu mes grands-parents, mon frère et mon agent. Je suis habitué de voyager autant depuis que j'ai quatre ans».
Classé au premier tour en vue de la prochaine séance de sélection de la Ligue nationale de hockey en septembre, Yan est maintenant identifié comme un joueur qui pourrait entendre son nom au deuxième ou troisième tour. «Je veux être un choix de première ronde. C'est la raison pour laquelle je travaille autant. Je ne m'ajoute pas de pression avec ça. Je veux simplement travailler fort chaque match et être constant».
Une belle progressionLe jeune homme originaire de Portland croit avoir amélioré certaines facettes de son jeu au cours des derniers mois. «C'est plaisant de gagner et d'avoir du succès, mais lorsque tu perds, tu dois te reconcentrer rapidement et trouver un moyen de t'améliorer. J'essaie de le faire et je crois avoir réussi à faire un travail important sur mon jeu défensif. Lorsque je suis en zone adverse, je ne réfléchis pas vraiment à ce que je vais faire, alors que c'est différent en défensive. Je suis également plus physique, un aspect que je n'avais pas vraiment l'an dernier. J'essaie de me servir de mon corps, car je sais que c'est ce que les recruteurs veulent voir», a-t-il lancé.
En compagnie d'Anthony Beauvillier, il semble avoir développé une chimie payante pour l'entraîneur-chef Martin Bernard. «Aussitôt que je suis arrivé à Shawinigan, j'ai été mis sur son trio. Il sait à quel moment je suis libre sur la patinoire. Nous sommes deux joueurs en mesure d'effectuer de bonnes passes, mais également de marquer».
L'habile patineur prendra part au match des meilleurs espoirs de la Ligue canadienne de hockey en compagnie de son coéquipier le 22 janvier prochain à St.Catherines. «Je veux voir où je suis rendu dans ma progression. Les meilleurs espoirs seront présents et je suis convaincu que ce sera une très belle expérience».