Choix de 4e ronde (65e au total) par le Drakkar de Baie-Comeau en 2012, Bokondji Imama s’est taillé un poste avec l’organisation dès sa première année d’éligibilité de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. La qualité de son jeu physique et ses habilités athlétiques lui ont permis d’intégrer rapidement l’alignement. Imama s’est fait valoir comme l’un des meilleurs hommes forts du circuit à ses deux premières saisons, ce qui lui a valu une invitation à un camp professionnel à seulement 17 ans.
Déterminé à démontrer au monde du hockey qu’il était plus qu’un bagarreur, mais un joueur de hockey physique et intense capable de bien jouer dans toutes les facettes du jeu, il a redoublé d’efforts en vue de la présente campagne. Son ardeur au travail a été récompensée alors qu’il s’est vu confier davantage de responsabilités cette saison. Depuis le mois de septembre, il évolue sur la troisième unité d’attaque en plus d’être envoyé dans la mêlée sur les unités spéciales. « C’est bon pour mon développement et je sens que je peux aider aux succès de l’équipe, a-t-il relevé. Je suis satisfait de ma saison jusqu’ici et mon niveau d’implication est plus grand que les années précédentes. »
Comme ses autres coéquipiers, Imama trouve sa motivation à faire mentir les experts qui prévoyaient une saison plus difficile au Drakkar. Évoluant dans une division où la compétition est très relevée avec l’Océanic de Rimouski et les Remparts de Québec, le Drakkar réussit à se maintenir parmi les équipes élites de la ligue. Le hockeyeur originaire de Montréal est fier de ce qu’a accompli sa formation jusqu’ici. « Nous avons une bonne équipe et nous voulons prouver à notre directeur général qu’on peut se rendre loin encore cette année », a-t-il ajouté.
Ardeur au travailÉvoluant dans une organisation qui demande à ses joueurs détermination, esprit d’équipe et cœur à l’ouvrage, Bokondji Imama correspond à merveille à la philosophie de cette dernière. Joueur robuste qui amène de l’énergie, il exécute ce que l’on attend de lui, c’est-à-dire de bien jouer dans les deux zones et de donner de bonnes présences physiques. D’ailleurs, c’est cette intensité qui lui a valu une invitation l’été dernier au camp des recrues des Canadiens de Montréal.
« Je voulais démontrer que j’étais plus qu’un bagarreur, que j’étais capable de jouer contre des professionnels, a mentionné l’athlète de 6 pieds, un pouce et de 214 livres. Ils ont été surpris et contents de mes performances. Ils ont dit qu’ils allaient garder un œil sur moi. Ayant Jérémy Grégoire dans notre équipe qui a été repêché par eux, ils en profitent pour regarder les autres joueurs. »
Auteur de 10 buts et 8 mentions d’aide en 32 parties, le vétéran de 18 ans joue également un rôle important auprès des jeunes joueurs de l’organisation. Il rend aux plus jeunes de l’équipe ce que lui a légué son ancien coéquipier, Francis Turbide, à son arrivée au sein du circuit Courteau. « Francis m’a fait connaître la ligue et m’a donné beaucoup à mon arrivée avec l’équipe, a-t-il mentionné. C’est un bon professionnel et un excellent joueur défensif. Il m’a appris beaucoup de choses. Aujourd’hui, j’essaie de transmettre ces choses aux plus jeunes. »
Polyvalence
Imama est heureux de l’opportunité et des nouvelles responsabilités qui lui sont confiées cette saison. Bien conscient que le métier d’homme fort a beaucoup évolué au cours des dernières années, l’ailier gauche du Drakkar veut améliorer ses habiletés en tant que joueur. « Éric [Veilleux] et Marco [Pietroniro] ont fait du bon travail à faire de moi un bon joueur robuste de luxe, a-t-il affirmé. Je n’ai pas peur de me battre contre n’importe qui, mais je veux être plus qu’un bagarreur. Je veux m’améliorer en tant que joueur et je suis très reconnaissant du travail que les entraîneurs ont fait auprès de moi. »