Bruce Richardson est très satisfait de sa première saison à titre d’entraîneur-chef dans la LHJMQ. L’entraîneur-chef des Tigres nous dira qu’il était dans une situation idéale pour faire son apprentissage dans le circuit Courteau. Les attentes des « experts » n’étaient pas très élevées concernant son équipe, certains prédisant même une exclusion des séries pour sa troupe.
Coach Richardson nous confiera que l’objectif fixé en début de saison n’a pas été modifié à la période des échanges du temps des Fêtes malgré le virage jeunesse emprunté par l’organisation, soit participer à la valse du printemps. « C’est d’autant plus méritoire que pour y arriver, on a accumulé 61 points. Avec un total de cet ordre, en 2013-2014, on aurait terminé 13e au lieu de 16e ! » Le timonier des Félins poursuivra en disant qu’il a eu le temps d’instaurer un système à son image, d’inculquer aux jeunes une philosophie leur permettant de progresser.
Le pilote de l’équipe des Bois-Francs aura su se mériter le respect de ses pairs à travers toute la ligue. Serge Beausoleil, de l’Océanic de Rimouski saluera d’ailleurs le travail de Bruce à la suite de la série opposant les deux hommes : « Bruce a fait une belle job ».
Pour lui, le focus est maintenant sur la prochaine saison. Il est déjà impatient d’amorcer le calendrier 2015-2016. Il sait pouvoir compter sur un très bon noyau offensif en Blais, Ayotte et Gagné. Pascal Laberge, qui jouera son année de 17 ans, est un joueur d’élite en plein développement. Le temps de glace dont il a bénéficié depuis son acquisition des Olympiques de Gatineau lui a fait acquérir de la maturité et de l’expérience, ce qui lui sera bénéfique à long terme.
Le grand manitou des Félins voit très bien Samuel Blais s’épanouir au cours de la prochaine année, développer sa propre identité. Déjà repêché par une équipe de la LNH (les Blues de Saint-Louis), il pourra devenir un joueur plus complet, plus constant, apprenant entre autres à mieux « jouer sans la rondelle ».
Un autre élément important de son alignement est le capitaine Tristan Pomerleau. Tristan a été choisi comme capitaine parce qu’il est là pour encore deux ans, conférant ainsi une stabilité à ce poste. La maturité démontrée par Pomerleau s’inscrit bien dans l’identité que l’on veut donner aux Tigres. Tristan est un véritable général sur la glace; solide comme le roc, il est la pierre angulaire de la défensive. Lui, Pyrochta et Barter sont les défenseurs auxquels on veut greffer un ou deux bons vétérans pour l’an prochain.
Daniel Fréchette, le directeur général des Tigres, s’est montré très élogieux envers son instructeur-chef. Il s’est dit très satisfait de Bruce, car celui-ci a su s’ajuster aux jeunes de niveau junior, lui qui provient du niveau midget AAA et qui avait dirigé des hommes de 29-30 ans auparavant. Le grand patron-hockey soulignera que M. Richardson a su mener son équipe jusqu’au 6e rang du classement général avant la période des Fêtes, causant une surprise de taille dans les rangs de la LHJMQ.
Fort de cette année d’expérience à la barre d’une équipe jeune qui s’est modelée à la philosophie partagée par le coach et le DG, Bruce Richardson est déjà impatient d’amorcer le prochain camp d’entraînement.