Les assistances décevantes à Montréal dans le cadre du Championnat mondial junior le tournoi pourrait faire en sorte que l’événement ne soit pas de retour dans la métropole en 2017, et Québec pourrait être une belle alternative selon le président de la Fédération internationale de hockey sur glace, René Fasel.Ce dernier avait lancé cette idée lors d’une entrevue au 98,5 FM de Montréal, le 31 décembre dernier.
«Pourquoi pas en 2017 partir à Québec pour jouer cette ronde (préliminaire) avec Toronto et Québec et peut-être jouer la finale ici (à Montréal). Je ne sais pas... Finalement, c’est Hockey Canada qui va prendre la décision. Ce sont eux qui ont la responsabilité de cet événement.
Partisans enthousiastes«C’est juste une idée qui m’est venue. Ils ont un aréna qu’ils vont finir au mois de juillet. Je connais les partisans de Québec, avec les Championnats du monde de 2008. Je pense qu’on remplirait l’aréna beaucoup plus facilement à Québec qu’on l’a rempli ici (à Montréal)», avait-il mentionné à la station de radio.
Fasel a réitéré, hier, lors d’une conférence de presse au Centre Air Canada de Toronto sa déception des maigres assistances à Montréal. Un total de 18 295 partisans sur une capacité de 21 273 ont assisté au match le plus attendu de la ronde préliminaire entre le Canada et les États-Unis, le 31 décembre. Lorsque questionné par le Journal sur Québec, hier, le président de la FIHG s’est fait plus discret.
Il n’a toutefois écarté aucune possibilité, ni la venue à Québec, ni la présentation du tournoi strictement dans la région de Toronto. Surtout que, l’an prochain, Équipe Canada Junior disputera ses matchs de phase préliminaire à Toronto.
«Il faut réfléchir s’il faut rester à Montréal, sans le Canada», a reconnu René Fasel.
Prix élevésTout ça reviendra toutefois dans les mains de Hockey Canada, soutient-il.
«Nous n’avons aucun poids et cette décision est prise par Hockey Canada. Il y a un contrat entre Montréal, Toronto et Hockey Canada et on doit le respecter. Je pense que c’est un avertissement pour Montréal. Si on veut réussir, on devra trouver un moyen de remplir l’aréna.
«Il y a également beaucoup de politique dans ce genre de décision. On ne veut mettre de pression sur personne.»
M. Fasel a reconnu que le prix élevé des billets, certains avoisinant 200 $ pour une partie, avait pu avoir un impact sur les assistances à Montréal.
«La situation économique de Montréal est peut-être moins bonne qu’à Toronto. Et à tout prêt de 200 $, pour une famille de quatre, c’est une sortie qui revient à près de 100 $», a-t-il convenu, en ajoutant que le marketing avait peut-être été mieux fait à Toronto qu’à Montréal.
Malgré tout, avec les finales d’aujourd’hui, Toronto et Montréal sont en voie de se classer au troisième rang de l’histoire du tournoi au chapitre des assistances.